La sécurité de qui par qui pour qui ?

Incroyable, France, XXIème siècle, capitale de l'UE, une ville en état de siège, filtrée, quadrillée, vidéosurveillée, bunkerisée,  Euh c'est encore pire que ça (mise à jour)
 et la préfecture tremble de laisser une université à ses étudiants qui l'occcupaient depuis un mois?

Une fermeture d'une semaine est décidée, le temps de la tenue du sommet de l'Otan, après l'évacuation de la fac en bonne et due forme ce weekend,
ah musclée quand même, le contraire aurait étonné.

 (Les antibloqueurs se taisent?)

"La préfecture avait fait valoir aux responsables de l'université que la sécurité ne pourrait être garantie si des manifestants opposés à l'Alliance atlantique, attendus en nombre à Strasbourg, décidaient d'occuper des bâtiments universitaires."

Comments

[j-jour]

"D'autant que les habitants de la ville ne peuvent s'organiser pour éviter les barrages, car la préfecture ne veut pas dire où ils se trouveront pour "une raison de sécurité"." Oui, Roland bientôt il va faire comme Bush faisait en Irak, des visites éclair  surprises... Comme si la France était devenue une zone de guerre. A lire là dessus l'article sur Kamizole (hum) blog http://kamizole.blog.lemonde.fr/2009/03/26/dispendieux-deplacements-de-nicolas-sarkozy-la-france-quadrillee-et-paralysee%E2%80%A6/ 

[R. Platteau]

C'est comme quand Sa majesté Sarkoléon se déplace :
"Un véritable blocus"

"Le dispositif mis en place pourrait atteindre jusqu'à 1.500 policiers, gendarmes et CRS", selon le site du quotidien régional, qui s'appuie sur plusieurs sources.

"Ce qui se met en place, c'est un véritable blocus. Ça va être bloqué partout, Châtellerault sera hermétique. Un service de cette ampleur, on en a jamais monté dans la Vienne. L'objectif, c'est de faire un vrai cordon sanitaire", explique un familier du dispositif à La Nouvelle République du Centre.

La ville bouclée

Pour l'occasion, "des mesures de sécurité exceptionnelles seront en vigueur sur trois sites de la ville", indique La Nouvelle République du Centre, qui estime que "circulation risque de rimer avec paralysie". Les panneaux d'interdiction de stationnement ont même été sortis quatre jours avant la visite présidentielle, dénonce un automobiliste de la ville dans Centre Presse!

D'autant que les habitants de la ville ne peuvent s'organiser pour éviter les barrages, car la préfecture ne veut pas dire où ils se trouveront pour "une raison de sécurité".

"II y a des gens qui bossent même quand M. Sarkozy vient en visite", souligne Patrice Lardy, boucher charcutier de la ville dans Centre Presse.

Demandez le programme!

Après avoir atterri à Poitiers, le cortège doit rallier Châtellerault par la route dans une voiture blindée. Deux visites sont prévues: une centre de la Caisse d'allocations familiales (CAF) et une au pôle emploi. La visite du chef de l'Etat s'achèvera en fin de matinée, par une table ronde "sur le thème des mesures prises pour répondre à la crise", avant que le Président reparte vers 15h.

Le ministre du Travail Brice Hortefeux, le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez et le Haut commissaire aux Solidarités actives Martin Hirsch accompagneront Nicolas Sarkozy.

Une manif

Une manifestation est prévue à 9h. Elle pourrait réunir "des étudiants et des enseignants hypermobilisés dans le Poitou depuis quelques semaines", indique La Nouvelle République. Des écologistes pourraient également manifester, agacés de voir la voiture présidentielle transportée par avion.

oui !....
Quan on compare avec le Général De Gaulle, (qui pourtant, lui était la cible de tentatives d'attentats) "ya pas photo " !!! il n'y a jamais eu un tel déploiment quand il se déplaçait.
Je me souviens quand il est passé à Bailleul, j'étais enfant, il a prononcé un discours au milieu de la Grand' Place de la ville (qu'non n'avait pas vidée de ses habitants ni de ses voitures !) je suis arrivé après le rassemblement, il repartait déjà et on a fait des courses comme si de rien n'était au milieu de la foule, et tout à coup je l'ai vu passer dans sa DS sur la chaussée à deux mètres de moi; aucun agent en vue (enfin il y en avait peut-être en civil planqués) pas de barrières le long du trottoir et encore poins le centre ville n'a pas été bouclé.
il faut dire qu'à l'époque, la France était une république, et que ce était pas le libéral-fascisme;
On se vantait meme de vivre dans le "Monde Libre", pas dans un pays barbare et totalitaire comme l'URSS: un pays où on met des caméras de vidéo-surveillance pour surveiller les gens, où l'Etat se permet de dicter aux gens comment ils doivent vivre dans leur vie privée, et de les ficher ! bref l'enfer !