C'est quoi la différence entre un consommateur riche et un consommateur pauvre, en face des hausses de prix?
C'est, d'après ce qu'en dit l'INSEE, dans cet article du Monde , que le pauvre n'a pas le choix de ne pas acheter, payer, la plus grande partie de ses dépenses, précisément les trois quarts de son budget sont incontournables. Encore moins le choix qu'en 2001, où les dépenses contraintes ne représentaient que la moitié de son budget. Si les prix grimpent, il n'en est que plus vulnérable.
Extrait:"Sur la foi des enseignements tirés de ses huit indices des prix catégoriels, l'Insee rappelle également que l'inflation n'a rien d'égalitaire : "Compte tenu de la structure même de leur consommation, dit-il, les ménages à bas revenus ont été plus exposés aux hausses de prix que les autres ménages." L'institut note l'alourdissement des dépenses contraintes ou préengagées dans le budget des ménages les plus modestes : elles sont passées de plus de la moitié de leur revenu courant en 2001 aux trois-quarts de ce dernier en 2006. Sur la période 2001-2006, le poids du logement dans les dépenses contraintes des plus bas revenus est passé de 31 à 44 % et celui des assurances de 9 à 15 %."
Et comme l'expression de "hausse des salaires" semble être sortie du vocabulaire, remplacée par le fameux "travailler plus" pour gagner peluche...