Un mois seulement après que Jean-Luc Mélenchon l'avait proposé, nous étions dans la rue l'incarnation vivante, chaleureuse et colorée, de la volonté d'un peuple de gauche en marche contre une politique d'austérité mortifère et des institutions en déliquescence vers une nouvelle République.
Assez de cette cinquième République de voleurs, tricheurs, imposteurs.
De cette politique d'austérité jetée en pâture aux plus pauvres pendant que les fortunes de certains, augmentant sans cesse, dépassent celles des états.
De cette régression sociale qui s'attaque à ce que nos ancêtres avaient arraché d'âpres luttes.
De la main mise de la finance et du Médef sur notre bien commun avec la complicité d'une équipe qui a laissé tomber son masque socialiste une fois au pouvoir.
Comme le jour du 5 mai nous en a donné l'inspiration, et comme le dit la chanson, "c'est dans la rue qu'ça s'passe."
Mais pas seulement. A nous de continuer partout où nous nous trouvons à dire ce que nous ne voulons pas et ce que nous voulons, à refuser la langue de faussaire que nous servent en permanence les chiens de garde aux ordres, à retrouver la parole, à la faire circuler, à habiter les lieux qui nous appartiennent, à porter à la lumière ce qui est tenu caché et qui dérange.