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j-jour Le réveil a enfin sonné

j-jour Le réveil a enfin sonné

Si nous ne nous occupons pas de ce qui nous regarde, qui le fera? Et qui le fera bien?


La note. Qui paie?

Publié par j-jour sur 6 Avril 2012, 10:38am

Catégories : #Europe

Le journal Athens News publie la note écrite par Dimitris Christoulas avant son suicide, juste avant 9h mercredi 4 avril 2012, place de la Constitution (place Syndagma) à Athènes

 

"The Tsolakoglou government has annihilated all traces for my survival, which was based on a very dignified pension that I alone paid for 35 years with no help from the state. And since my advanced age does not allow me a way of dynamically reacting (although if a fellow Greek were to grab a Kalashnikov, I would be right behind him), I see no other solution than this dignified end to my life, so I don’t find myself fishing through garbage cans for my sustenance. I believe that young people with no future, will one day take up arms and hang the traitors of this country at Syntagma square, just like the Italians did to Mussolini in 1945"   the note said. Georgios Tsolakoglou was the first collaborationist prime minister during Germany's occupation of Greece during the Second World War.
The reference has been widely interpreted as a comparison between the wartime collaborationist government and the current government of Lucas Papademos.(...)

Je me permets de traduire l'extrait pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais:

 

 "Le gouvernement "Tsolakoglou" a anéanti tout ce qu'il me restait pour ma survie qui dépendait d'une retraite très digne que je me suis constituée pendant 35 années sans aucune aide de l'Etat. Et puisque mon âge avancé de me permet pas de réagir vigoureusement  (bien que si un compatriote se saisissait d'une Kalashnikov, il aurait tout mon soutien), je ne vois pas d'autre solution que cette fin digne à ma vie, afin de ne pas me retrouver à fouiller les poubelles pour y trouver le moyen de survivre. Je crois que des jeunes gens sans futur prendront un jour les armes et pendront les traitres de ce pays sur la place Syntagma, exactement comme les Italiens l'ont fait avec Mussolini en 1945." était-il écrit dans la note.

 

 Georgios Tsolakoglou était le premier ministre de la collaboration pendant l'occupation de la Grèce lors de la deuxième guerre mondiale.
La référence a été largement interprétée comme une comparaison entre le gouvernement de collaboration en temps de guerre et l'actuel gouvernement de Lucas Papademos.(...)"

 

 

Mise à jour:

 

La portée politique de l'acte de Dimitri Christoulas à lire dans cet article sur le site Greek crisis: "Le nom du mort"

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