Je me contenterai une fois de plus d'orienter vers un article.
L'inspiration personnelle me manque ces temps-ci, les temps me paraissent de plus en plus graves, les filets se resserrent, la démesure gagne du terrain, les repères se perdent. Même les repères climatiques, qui ne sont pas rien.
Quoi de plus important que de parler du temps qu'il fait, n'est-ce pas le sujet spontanée le plus fréquent d'une conversation qui se noue. "Il fait beau, aujourd'hui!"
Le ciel, les nuages, le vent, la pluie, et la chaleur ou la fraîcheur de l'air, les éléments sur la terre, notre milieu. Nous les êtres humains au milieu de notre milieu. Entre les sommets et les profondeurs de cette terre, où nous respirons, fragilement, tous, tant que nous sommes vivants, où nous sommes avec nos corps des transporteurs d'eau et d'air qui s'agitent, en lien vital avec leurs sources toujours extérieures d'énergie.
Tandis que j'écris, des français interrogent une fois de plus ou de moins les candidats à l'élection sur une chaîne télévisée. Au regard de l'univers, tout cela paraît bien étriqué. Et pourtant, aucune caverne ne nous permettant de nous abstraire du monde qui se prépare, il faut bien s'en préoccuper
Voici donc que je voulais vous proposer de lire:
L'article d'un hongrois dont les réflexions sont à lire avec considération et à bien garder à l'esprit toute cette année d'élections:
"N’étant pas Français, mais Hongrois, vous pouvez donc légitimement vous demander a priori, pourquoi cette question "La France risque-t-elle de voir les résultats de son élection présidentielle manipulée ?" m’intéresse-t-elle ? "