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j-jour Le réveil a enfin sonné

j-jour Le réveil a enfin sonné

Si nous ne nous occupons pas de ce qui nous regarde, qui le fera? Et qui le fera bien?


La "presse" n'est pas un vain mot chez Sarkozy

Publié par j-jour sur 4 Mai 2007, 12:35pm

Catégories : #Prae-sidere: présider - être assis en avant

 

C'est bien ça, ils n'en ont toujours pas parlé, non? (http://j-jour.over-blog.com/article-6519212.html)

Alors un petit rappel de ce qui s'est passé dans l'un des  "plus fliqués" des meetings:
 
http://parislibre.lalibreblogs.be/ [...] ident.html
 

Citation :


"Cela a chauffé entre les médias et Nicolas Sarkozy hier après-midi au palais de Bercy. En effet, l’obsession sécuritaire de l’ex-premier flic de France commence à vraiment exaspérer les journalistes, tant elle leur complique la tâche.
 
On a couvert tant de meetings de tant de candidats ce dernier mois qu’on peut en juger en connaissance de cause: ceux de Nicolas Sarkozy sont de loin les plus «fliqués». Tous les trois mètres ou presque, alors qu’ils ont été dûment badgés, les journalistes doivent montrer patte blanche. Où qu’ils veuillent se rendre dans les salles de meetings pour faire leur travail, ils se heurtent à des barrages de barrières Nadar et à des cerbères, vigiles et autres gros bras à deux neurones qui, le plus souvent, les remballent sans ménagement.
 
Hier à Bercy, ce délire sécuritaire a pris d'hallucinantes proportions. Ainsi, à la fin de la réunion, lorsque les journalistes ont voulu se précipiter dans la salle de presse pour travailler. Pour d’obscures raisons, la porte donnant accès à cette salle avait été condamnée. Plusieurs centaines de confrères se sont donc longuement retrouvés coincés dans un étroit couloir, compressés derrière eux par des milliers de gens voulant quitter la salle.
 
Le ton est vite monté: en fin de meeting, les journalistes sont mis sous forte pression par leurs rédactions pour envoyer au plus vite textes, photos, sons ou images de la réunion.
 
Exaspérés, voire pour certains apeurés par la pression de la foule dans un espace aussi confiné, les journalistes ont commencé à tambouriner contre la porte, à hurler, à pester contre la désorganisation ambiante, à accabler  ce candidat qui – il l’a encore répété dimanche – ne les aime pas.Certains, en retour, se sont fait copieusement insultés par des vigiles. Tout ce chahut étant évidemment filmé par des caméras de télé du monde entier.
 
Il a fallu attendre de longues minutes avant que les organisateurs daignent permettre aux journalistes de faire leur travail. Dans les coulisses, Frank Louvrier, l’omnipotent Monsieur Com’ du candidat de l’UMP, affichait sa tête des mauvais jours, conscient sans doute de l’impact médiatique désastreux de ce genre d’incident. "


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