Comment les hommes peuvent vivre après, avec des génocides dont ils ont été les bourreaux ou les victimes?
A lire avec tout soi-même, ces échanges entre deux personnes qui ont travaillé à cela de manière différente et dont les propos sont précieusement recueillis dans la revue Vacarme, dans cet article, introduit ainsi :
"En écrivant ou en filmant, comment aider un travail de mémoire, donner à voir en creux le génocide par cette autre parole que sont les gestes, montrés ou décrits ? Jean Hatzfeld, de retour de deux mois au Rwanda, et Rithy Panh, venu présenter à Paris S21, la machine de mort khmère rouge, témoignent de leur travail, entrepris sans attendre une justice encore à venir, pour que les victimes sachent que leurs récits seront crus, et qu’enfin les bourreaux ne terrorisent plus. Regards croisés sur leurs cheminements respectifs, sur l’impossiblité, voire le refus, de tout comprendre, sur le travail à poursuivre. Rencontre. "
Sur un tout autre mode de communication, sur le génocide Rwandais, un dossier du Monde vient de paraître: